Prix de thèse de la Fondation Anthony Mainguené-CIECST

La campagne de candidatures 2024 est close.

Le prix de thèse de la Fondation Anthony Mainguené-CIECST a pour objectif de distinguer de jeunes chercheurs et chercheuses dont le sujet de thèse traite dans ses développements de l’éthique en santé au travail et dans les politiques de santé au travail, conformément à la ligne directrice de la CIECST. L’approche comparée du sujet peut aussi constituer un élément d’appréciation comme l’approche prospective, la proposition d’un projet, l’apport pratique et la vision portée par la thèse.

La sélection est effectuée en double aveugle par les membres du Comité scientifique ou le cas échéant par des personnalités extérieures qualifiées invitées à expertiser des travaux soumis.

Le prix est doté d’une enveloppe de 3 000 euros afin de constituer une aide à la publication d’un ouvrage, d’un article et/ou à la traduction d’un travail de recherche. La finalité du prix est de permettre au lauréat ou à la lauréate de valoriser ses travaux au plus haut niveau.

Lauréats du prix de thèse

2024

May Loh

May Young Loh a obtenu son doctorat de Unviersity of South Australia en février 2023. Son projet de doctorat vise à mettre la théorie en pratique, en examinant les mécanismes de promotion d’un environnement de travail psychologiquement sain, en intégrant l’idée du climat de sécurité psychosociale (PSC) – un climat organisationnel pour la santé psychologique des travailleurs. Son doctorat et ses recherches proposent que le PSC soit l’ingrédient principal de la création d’une plateforme de stabilité dynamique, qui permet un fonctionnement efficace grâce à un niveau élevé de disponibilité des ressources, à des possibilités d’actions stables et à des signaux clairs sur la manière dont les facteurs et les défis externes, tels que l’économie mondiale et les pandémies, peuvent être gérés. Elle s’intéresse à la gestion des facteurs psychosociaux au travail et à la promotion de la santé et de la sécurité psychologiques par le biais d’interventions sur le lieu de travail, d’un climat de travail positif et d’une formation au leadership. Ses recherches portent principalement sur le Psychosocial Safety Climate (PSC), la conception des postes de travail et la santé et le bien-être au travail. Actuellement, May travaille en tant qu’associée de recherche au PSC Global Observatory, Center of Workplace Excellence, University of South Australia, où elle étudie les déterminants internationaux et nationaux des lieux de travail décents. En outre, elle travaille avec plusieurs organisations en tant que consultante universitaire externe en fournissant des suggestions et des recommandations pour leurs projets de développement du PSC.

Thèse en psychologie​ intitulée « Building a Psychosocial Safety Climate (PSC) for Decent Work » réalisée sous la direction de Maureen Dollard, University of South Australia.
 

2024

Bárbara Torres García

Bárbara Torres García est chercheuse postdoctorale dans le domaine du droit du travail et de la sécurité sociale à l’Uuniversité de Saint-Jacques-de-Compostelle. Bárbara est membre du réseau de droit du travail « CIELO Laboral », dont elle est membre du comité exécutif. Ces dernières années, sa principale ligne de recherche a été la santé et la sécurité au travail des travailleurs dans le contexte de la numérisation, son sujet de thèse étant la prévention des risques professionnels dans le télétravail. Elle a également réalisé des études sur l’application en Espagne des instruments réglementaires de l’OIT, la formation professionnelle et la réglementation de l’utilisation du temps.

Thèse en droit​ intitulée « Los retos de la seguridad y la salud laboral ante la digitalización de la empresa. Especial atención a la prevención de riesgos laborales en el trabajo a distancia y teletrabajo » réalisée sous la direction de Lourdes Mella Méndez, Université Saint-Jacques de Compostelle.

2023

Jean-Paul Dautel

Jean-Paul Dautel est membre du Barreau du Québec depuis 2017, après avoir exercé, pendant une dizaine d’années, la profession de juriste puis d’avocat en France, dans le domaine du droit social. Il a réalisé un doctorat en droit en cotutelle à l’Université d’Ottawa et à l’Université Lyon 2 et a soutenu en décembre 2022 sa thèse dont le sujet porte sur la façon dont le droit français et le droit québécois organisent et participent à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleurs ayant un trouble de santé mentale. Après un postdoctorat en droit et en relations industrielles à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Montréal (UdeM) en menant une recherche sur l’intervention syndicale dans la protection de la santé mentale des employé·es de grandes entreprises du secteur aérien, il occupe, depuis le 1er mai 2023, le poste de professeur en santé et sécurité au travail au département de relations industrielles de l’UQO. Outre sa formation juridique, Jean-Paul DAUTEL est diplômé en ergonomie francophone. Ses thèmes de recherche sont l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap « psychique », le retour au travail après une absence pour un trouble de santé mentale, les lésions professionnelles d’ordre psychologique, l’impact des organisations du travail sur la santé mentale des travailleur.euses et la participation des syndicats dans ces domaines.

Thèse en droit ​ intitulée « Comment le droit français et le droit québécois organisent-ils et participent-ils à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi des travailleur·euses ayant un trouble de santé mentale ? «  réalisée en cotutelle sous la direction de la regrettée Katherine Lippel et de Denis Nadeau (de l’Université d’Ottawa) et de Sylvaine Laulom (de l’Université Lyon 2).
 

2022

Julia Aubouin Bonnaventure

Julia Aubouin Bonnaventure a soutenu sa thèse de doctorat en juin 2021 à l’Université de Tours. Celle-ci a été réalisée sous la direction des Professeurs Evelyne Fouquereau et Séverine Chevalier et financée à l’aide d’une convention CIFRE par le cabinet AD Conseil et l’Association Nationale de la Recherche et de la Technologie. Julia est désormais ingénieure de recherche en psychologie du travail et des organisations au laboratoire Qualipsy de l’Université de Tours. Ses travaux portent sur l’étude des effets des pratiques organisationnelles sur la santé psychologique, les attitudes et les comportements des travailleurs.

Thèse en psychologie intitulée « Les pratiques organisationnelles vertueuses (POV) : De leur conceptualisation à leur opérationnalisation et à l’étude de leurs relations avec le bien-être psychologique, les attitudes et les comportements des travailleurs » sous la direction d’Evelyne Fouquereau et de Séverine Chevalier, Université de Tours, Laboratoire QualiPsy EE1901, thèse en convention CIFRE avec AD Conseil.